L’ESN FACE AU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE

La mission d’une Entreprise de Services du Numérique (ESN) est d’accompagner ses clients dans leur transformation digitale. Néanmoins, avec le réchauffement climatique, cette transformation et son coût écologique interrogent de plus en plus.

Sous l'impulsion de la crise sanitaire, la dématérialisation s’est accélérée, accentuée par la recrudescence de personnes en télétravail. Aujourd’hui, il n’est plus possible d’ignorer que l’informatique n’est pas optimisée (serveurs, façons de coder, stockage des courriers électroniques, etc).

C'est donc tout à fait logiquement que ce sujet et ses sujets satellites sont des préoccupations pour les ESN éco-responsables qui cherchent des solutions pour répondre aux émissions de CO2 et à la consommation d’électricité.

Avec le réchauffement climatique, l’IT doit proposer une approche plus vertueuse.

Dès lors, il s'agit de s'interroger sur le rôle qu'une ESN peut-elle jouer face au réchauffement climatique et de répondre à cette question par la mise en oeuvre

Chez CHT, nous sensibilisont déjà nos collabarateurs sur un mode de travail plus écoresponsable. Nous sommes engagés dans différents projets qui touchent la RSE.

CHT s'est engagée depuis sa naissance sur cette voie avec une opération « 1 jour, 1 homme, 1 arbre », qui a permis de planter plusieurs milliers d'arbres ces six dernières années.

Technologies, dépenses énergétiques, le tertiaire est-il si vert que ça ?

Certes, beaucoup de démarches de "zéro papier" ont été conduites pour "tout" dématérialiser, mais pour autant, les données se retrouvent forcément sur des serveurs hébergées dasn des datacenters qui représentent un coût écologique.

Dématérialiser permet de consommer moins de papier et de moins prendre l’avion, mais le tertiaire et les fonctions IT des industries du secondaire sont aussi de grands consommateurs d’électricité.

Avec le développement des nouvelles technologies de cloud, nous assistons à une multiplication de serveurs pour que les données soient disponibles en permanence, et depuis partout.

Ces serveurs sont énergivores et polluants : ils représentent à eux seuls 2% des émissions de gaz à effet de serre totales et, selon les études récentes, cette consommation double tous les quatre ans.

De plus, pour assurer leur bon fonctionnement et éviter une surchauffe, ils consomment également beaucoup d’eau. Selon Inès Leonarduzzi, auteur de "Réparer le futur", rien qu’en Californie, les datacenters consommeraient chaque année l'équivalent en eau de près de 158 000 piscines olympiques.

Autre facteur aggravant, un peu plus de 15% des serveurs qui restent allumés dans le monde consomment de l'électricités alors qu'ils sont inutilisés.

Il est donc temps d'amender nos pratiques car bon nombres d'exemples nous montrent que les nouvelles technologies et le numérique ont un immense impact écologique quotidien.

Quel rôle une ESN peut-elle jouer face au réchauffement climatique ?

Parmi nos clients c'est le secteur bancaire qui apparait comme plus gros émetteur de CO². Selon Oxfam France qui a analysé la température et les émissions de gaz à effet de serre issues des activités de financement et d’investissement des principales banques françaises et les résultats sont sans équivoque :

« Les banques françaises nous emmènent vers un monde à + 4°C ».

Cette situation tient au fait qu'elles financent des projets des industries de pétrole et de gaz qui ne s’engagent clairement pas dans la transition écologique. Ce financement représenterait à lui seul 40% des émissions de leurs portefeuilles de crédits aux entreprises.